PALF

Trois individus traduits en justice à Dolisie pour trafic présumé d’ivoire.

Pris en flagrant délit de détention, circulation et tentative de commercialisation de deux pointes d’ivoire, le 30 janvier 2024, les trois présumés trafiquants ont été présentés au procureur de la République, près le Tribunal de Grande Instance de Dolisie, le 05 février dernier. Ils ont été placés à la maison d’arrêt de cette ville en attendant l’ouverture d’un procès à leur encontre afin qu’ils répondent de leurs actes.

L’opération avait été effectuée suite à une information reçue, faisant état d’une transaction dans un hôtel de la place portant sur les pointes d’ivoires. Une équipe conjointe des agents des Eaux et Forêts, des éléments de la section de Recherche judiciaire et de l’escadron mobile de la Région de gendarmerie de Dolisie avec l’appui technique du PALF (Projet d’Appui à l’Application de la Loi sur la Faune sauvage) a effectué une descente sur le lieu. Descente à l’issue de laquelle les trois individus avaient été interpellés en flagrant délit de détention, circulation et tentative de commercialisation de deux pointes d’ivoire sectionnées en quatre morceaux. Ces produits avaient été camouflés dans des habits et le tout dans un sac à dos.

Il faut rappeler que les ivoires sont des trophées provenant d’une espèce animale intégralement protégée par la loi 37- 2008 du 28 Novembre 2008 sur la faune et les aires protégées. Cette loi congolaise stipulant dans son article 27 que : « l’importation, l’exportation, la détention et le transit sur le territoire national des espèces animales intégralement protégées, ainsi que leurs trophées sont strictement interdits, sauf dérogation spéciale de l’administration des eaux et forêts pour les besoins de la recherche scientifique ».

Ces individus ayant décidé volontairement d’enfreindre aux lois congolaises pour des gains faciles, contribuent aussi à la réduction des efforts du gouvernement œuvrant activement et sans relâche pour la protection de ces espèces dont la disparition constituera une perte énorme pour le pays. Ils ne se soucient pas aussi des générations futures qui méritent de voir ces espèces dans la nature et non seulement dans des documentaires ou dans des livres. Ils répondront de leurs actes devant les juridictions compétentes. Ces derniers risquent des peines allant jusqu’à cinq ans d’emprisonnement ferme maximum assortis d’une amende dont le plafond est de 5 millions de F.CFA chacun, suivant la loi.

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Projet d’application de la loi sur la faune sauvage