PALF

A propos de nous

PALF (Projet d’application de la loi sur la faune sauvage) est un projet né en 2010 d’une collaboration entre trois structures, soit Aspinall, WCS et le Ministère de l’Economie Forestière qui ont signé ensemble un Protocole d’accord sur sa mise en œuvre. Désormais le nouveau Protocole qui sera signé en 2021 se fera entre les 2 acteurs suivants :

1. MEF : Le Ministère de l’Économie Forestière, le ministère congolais en charge de la faune, des aires protégées, de la foresterie et d’un large éventail d’autres questions forestières.

2. TAF : The Aspinall Foundation, une organisation caritative britannique travaillant au Congo depuis 1987.

Le gouvernement congolais et les ONG impliquées dans la conservation, ayant une longue expérience au Congo, ont reconnu la nécessité d’améliorer l’application de la loi sur la faune sauvage dans le pays. La République du Congo est donc devenue le premier pays à reproduire le modèle très réussi mis en place par LAGA, Last Great Ape Organization, au Cameroun. Le PALF fait partie du réseau EAGLE ( Eco Activists for Governance and Law enforcement ). Ce réseau, créé en 2013, est actif dans 9 pays et a permis, en appuyant les gouvernements, l’arrestation de plus de 2000 trafiquants d’envergure. Pour plus d’information, vous pouvez visiter le site web d’EAGLE.  

PALF s’associe également avec les autres ONG opérant au Congo pour l’environnement, et collabore avec la CNLCCF : Commission Nationale de Lutte contre la Corruption, la Concussion et la Fraude. La CNLCCF est un organe gouvernemental congolais qui vise à améliorer la gouvernance au Congo en luttant contre la corruption.

Notre stratégie :

Si les criminels de la faune sauvage ont un sentiment d’impunité et que le commerce de la faune sauvage comporte peu de risques, il semble logique que le trafic illégal de la faune sauvage se développe. Notre stratégie est donc de mettre fin à ce sentiment d’impunité en aidant le Congo à travailler à une meilleure application de la loi sur la faune sauvage. Ainsi les braconniers et les trafiquants illégaux seront moins susceptibles de commettre ces crimes contre la nature.

L’un des avantages dont nous bénéficions au Congo est que la Loi prévoit déjà des peines pouvant aller jusqu’à cinq ans de prison avec des amendes allant jusqu’à 5 000 000 FCFA (plus de 7600 €), plus des dommages et intérêts en ce qui concerne l’abattage illégal d’un certain nombre d’espèces menacées par le commerce illégal d’espèces sauvages, tels que par exemple les éléphants, les gorilles et les chimpanzés.

Cependant, l’activité du PALF est rendue difficile par  toute une série de raisons : Le manque de formation adéquate des acteurs clés de la lutte contre la criminalité faunique, le manque de conviction sur l’importance de la biodiversité et surtout le plus difficile à combattre, la corruption.

Avant même qu’une arrestation ait lieu et après qu’un criminel de la faune ait été condamné, la corruption dégrade le système de justice du Congo, non seulement pour les affaires liées à la faune, mais dans tous les domaines. C’est pourquoi nous luttons contre la corruption afin de sauver la vie sauvage. Nous pensons que si la justice est rendue, les criminels de la faune sauvage seront dissuadés de commettre leurs crimes.

Alors, comment combattons-nous la corruption ? Chaque affaire est suivie dès le début par le PALF, les actes de corruption, même potentiels sont détectés et contrés par  l’équipe d’experts juridiques du PALF  qui assure  ainsi que l’affaire soit conduite dans la plus grande légalité, c’est à dire sans trafic d’influence, sans corruption, sans abus de pouvoir gouvernemental ou toute autre forme de corruption.

Nous enquêtons et recueillons les informations sur le commerce de la faune et de la flore sauvages et travaillons avec le ministère de l’économie forestière et les forces de gendarmerie et de police congolaises pour faire arrêter les trafiquants illégaux. Les affaires sont suivies du début à la fin et nous informons les médias de toutes les avancées afin que les développements et les améliorations de l’état de droit soient diffusés auprès du public le plus large possible.

Projet d’application de la loi sur la faune sauvage